![]() |
![]() |
![]() |
front |1 |2 |3 |4 |5 |6 |7 |8 |9 |10 |11 |12 |13 |14 |15 |16 |17 |18 |19 |20 |21 |22 |23 |24 |25 |26 |27 |28 |29 |30 |review |
|
Le paiement direct n�a pas vraiment réussi
à améliorer l�accès aux soins et l�utilisation
des services. De plus, la majeure partie de la demande de soins (donc
l�utilisation) est induite par les professionnels de santé. Le
paiement direct n�a que peu d�incidence sur l�utilisation abusive
car cela la barrière financière n�existe pas pour les
moins pauvres. En outre, il faut ajouter à ces déboursements,
les coûts d �opportunité (frais de transport et temps
perdu à ne pas travailler) qui sont supportés par tous le
monde. Les différents niveaux de la pyramide sanitaire (hôpital,
dispensaire de première ligne�) ne coordonnent pas toujours les
tarifs pour � orienter � les consommateurs. Enfin, même
si le sujet reste controversé, il y a beaucoup plus d�études
qui montrent que le paiement direct a réduit l�utilisation des
services que d�étude montrant l�inverse..
Un exemple au Zaïre : réduction
de l�utilisation de 40% sur la période 1987-1991 et de 18%
à 32% de cette baisse seraient dus au coût du service (Haddad
et al. 1995).
|