prev next front |1 |2 |3 |4 |5 |6 |7 |8 |9 |10 |11 |12 |13 |14 |15 |16 |17 |18 |19 |20 |21 |22 |23 |24 |25 |26 |27 |28 |29 |30 |31 |32 |33 |34 |35 |36 |37 |38 |39 |40 |41 |42 |review
Il faut bien le reconna�tre, les recherches sur les in�galit�s sociales de sant� sont domin�es par les disciplines ayant recours quasi-exclusivement aux techniques quantitatives. Ce sont principalement les �pid�miologistes qui ont tenu le haut du pav� ces derni�res ann�es.

Il y aurait actuellement deux grandes familles de mesures, celles qui permettent de quantifier des diff�rences entre des groupes (entre deux ou plus de deux) et celles qui concernent les diff�rences entre les individus  (Evans, Whitehead et al. 2001).

Leclerc et Chastang (2000) proposent, quant � eux, de prendre en consid�ration la mesure, d�une part, de la situation sociale, et d�autre part, des relations entre la position sociale et la sant�. Ce type d�approche quantitative peut �tre dans certains cas tr�s pertinent, mais dans d�autres - comme par exemple lorsqu�il s�agit de comprendre la complexit� de la gen�se et du v�cu des in�galit�s de sant� (Hamelin, Beaudry et al. 2002) - faire appel � une approche qualitative para�t mieux r�pondre aux besoins.

Autrement dit, qualifier les in�galit�s (Fassin 2000) constitue une d�marche compl�mentaire et quelques fois indispensable dans le champ des recherches sur les in�galit�s de sant�.