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Les disparit�s
devant la mort et la maladie sont l�aboutissement d�un m�canisme cumulatif
d�injustices sociales dont les � faiseurs � de politiques publiques se
complaisent tant et autant qu�ils n�auront pas d�cid� de remettre en cause
cet �tat de fait. Pour reprendre les �tapes du continuum d�actions
(diapositive suivante) li�es � la r�duction des in�galit�s sociales de
sant�, nous pourrions ais�ment avancer que le Canada et le Qu�bec font
partie des pays du peloton de queue. Le probl�me est mesur�, plus ou moins
reconnu et certains ont attir� l�attention de la population sur cette
question, mais la r�ponse se situe globalement dans une sph�re de
l�indiff�rence ou du d�ni. � la lumi�re des �crits �tudi�s, il nous semble qu�une attention particuli�re devrait �tre port�e � la question du cumul des in�galit�s sociales tout au long du parcours de vie, ayant comme cons�quences des r�sultats de sant� diff�renci�s. Tout se passe comme si le fait d��tre dans une situation sociale d�favorable ne faisait que renforcer l�apparition ou la pr�sence de facteurs n�fastes pour la sant� des individus. L�inverse �tant aussi vrai. L��tude approfondie des informations scientifiques qu�b�coises ou internationales eu �gard � la question des in�galit�s sociales de sant� r�v�le que les connaissances en construction sont essentiellement d�ordres quantitatif et �pid�miologique. Ce point de passage �tait obligatoire tant il demeure encore essentiel d�user de chiffres pour convaincre les d�cideurs et la communaut� scientifique que les in�galit�s de sant� ne sont pas naturelles. Cependant, nous voudrions pr�ciser qu�il est peut �tre temps, maintenant, d�entrer dans la complexit� des interactions et d�avancer dans l��lucidation des processus sociaux et politiques aboutissant aux r�sultats de sant� diff�rents, aujourd�hui bien explicit�s. |